AccompagnementApprofondissez votre projet de transition alimentaireLes PAT - un outil pour vos projets de transition alimentaire
Le critère de proximité géographique est de plus en plus important dans les choix alimentaires de la population française. 82 % des Français·es privilégient l’achat de produits d’origine française et 77 % l’achat de produits proposés par des producteur.rices locaux. Le local est pour eux la première garantie (79 %), devant les labels (68 %) ou les produits bio (60 %).
Par ailleurs, consommer des produits d’origine biologique rime souvent avec consommation plus locale, ce qui permet de dynamiser la solidarité territoriale, de rémunérer les producteur.rices à un prix plus juste, de diminuer les coûts et l’empreinte carbone liés aux transports comme le montre le graphique ci-dessous.
S’approvisionner en local permet plus de transparence et facilite le contrôle de la qualité gustative et nutritionnelle des produits. Il est plus facile pour les consommateur.ices de choisir des produits cueillis à maturité, et vérifier les standards de production et ses impacts sociaux-environnementaux en allant échanger directement avec les producteur.ices de leur territoire.
Les PAT facilitent l'émergence de dynamiques territoriales rapprochant production et consommation et la restauration collective en est un pilier incontournable.
Les PAT rassemblent les différent.es acteur.ices de la filière agroalimentaire d’un même territoire : pouvoirs publics, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisan·es, citoyen·nes, associations, etc. Cette démarche collective permet de mieux comprendre les enjeux et impacts transversaux de l’alimentation, en prenant en compte le point de vue / l’avis des différent.es acteur.ices. Il s’agit d’un levier concret et accessible aux collectivités locales pour accélérer la transition alimentaire durable.
La réalisation d'un état des lieux précise de la situation agricole et alimentaire du territoire permet d'identifier les besoins du territoire. Il s'agit d'abord d'étudier les caractéristiques de l’offre et de la demande locale : type de denrées produites et consommées, profil des débouchés, labels de qualité, volumes, externalités sociales, contraintes économiques et environnementales, etc.
Les données quantitatives précises sont précieuses pour la planification agricole et alimentaire locale. Les données qualitatives permettent quant à elles de mieux comprendre les interactions entre toutes les parties prenantes, leurs enjeux, leurs attentes et leurs contraintes.
Une fois le diagnostic réalisé, il faut élaborer une feuille de route d’actions concrètes à réaliser. Ces actions peuvent être financées via le passage du PAT au statut de niveau 2, ainsi que via la mise en place de projets FEADER* (en particulier initiatives LEADER*) ou FEDER.
Cette démarche de co-construction engage les parties prenantes à être actives dans la mise en place des solutions qu’elles auront elles même choisies, suite au diagnostic.
L’intelligence collective fait naître des solutions adaptées aux territoires. Les cuisines ne sont pas toujours équipées en matériel de découpe, et ne disposent pas toujours de suffisamment de temps pour l’épluchage et la découpe de produits bruts.
Les producteur·ices, quant à eux et elles, ne sont pas toujours en capacité de produire les volumes suffisants, et n’ont pas toujours les compétences administratives ni le temps pour répondre aux procédures légales des marchés publics, ou pour livrer les cuisines. Il peut alors être intéressant de réfléchir à la création d’une légumerie. L’atelier pourrait répondre aux marchés publics (même si cela dépend de qui passe le marché), réceptionner les carottes des différents producteur·ices locaux, et les découper avant de les livrer en cuisine collective.
Une démarche collective permet de mettre en commun les ressources monétaires, logistiques et humaines pour répondre à des besoins similaires, mais aussi de s’entraider et d’aborder les enjeux de la transition alimentaire de façon plus systémique.
Effectivement, les compétences politiques sont souvent partagées entre plusieurs acteur·ices : la lutte contre la précarité alimentaire, la planification agricole territoriale ou la fixation d'objectifs de durabilité en restauration collective scolaires sont des projets qui mobilisent les communes, les intercommunalités mais aussi des acteur.ices départementaux et régionaux comme les Chambres d’agricultures ou les Agences Régionales de Santé.
La force des PAT, c’est de créer une dynamique collective, autour d’enjeux partagés par des acteur.ices qui viennent d’horizons différents. Les PAT les rassemblent autour d’un réseau, avec des objectifs communs qui promeuvent des objectifs communs de relocalisation de l’alimentation et coordonnent les interactions pour garantir la viabilité du projet.
Ces démarches restent volontaires, et reposent beaucoup sur l’engagement humain des parties prenantes, toutes très occupées par d’autres activités quotidiennes. Le PAT, via sa/son chargé.e de mission, se porte garant de la viabilité de la démarche, consulte les participant.es et les mobilise sur leur domaine d’expertise.
identifier les étapes cruciales du cycle de la commande
Avoir une connaissance de l'offre locale permettant d'identifier et de répondre aux besoins en produits locaux et AB (expertise dans le domaine des AO).
Appréhender les conditions générales de vente d'un acteur local : délais et minimum de commande, franco de port etc.
Comprendre le fonctionnement des PAT :
Identifier des acteurs territoriaux pertinents pour construire et faire vivre un PAT :
Mobiliser des outils pour réaliser votre diagnostic :
